[...] —Le théâtre que tu évoques consiste en général à faire comme si le réel était sur le plateau. Or, dans ton travail j’ai l’impression que c’est tout ce que tu ne veux pas faire. Du moins que tu préfères aller voir comment, à partir d’un certain réel partagé, il y a quelque chose de l’ordre d’un imaginaire, de la métamorphose, de l’invisibilité qu’on n’arrive généralement pas à saisir, mais que l’espace du plateau peut aider à formaliser. Par rapport à l’idée de transformation et de montrer des mondes, il y a eu tes premières expériences dans des espaces extérieurs, naturels, des espaces déjà chargés donc (de fantastique, d’onirisme, de symbolique). Comment as-tu eu envie de travailler ? Pourquoi là ?