ALORS QU'UN CERTAIN NOMBRE DE CHOSE AVAIENT DISPARU
Grégoire Édouard & Bastien Mignot




" Si des points sont liés de façon continue, ils forment une ligne. La ligne sera donc pour nous un signe qui peut se diviser en parties dans sa longueur, mais dont la largeur est si mince qu'on ne peut jamais la fendre... Si plusieurs lignes sont réunies , comme les fils dans une toile, elles formeront une surface." Leon Batispta Alberti, De pictura






Avec ce travail photographique à quatre mains, Grégoire Édouard et Bastien Mignot tracent la topographie d’une vallée qu’ils déconstruisent et reconstruisent ensemble. C’est le crépuscule. Dans une incertaine attente, le mouvement opposé de la disparition du jour et de l’arrivée de la nuit crée un suspens révélant par-là même le figural des lieux. Instant inquiétant, fascinant, qui précède l’obscurité, et où pierres et animaux se taisent et s’immobilisent laissant entrevoir les prémices d’une fiction. L’impression que le temps y est aboli, figé, et que dans cet entre-deux, les êtres et les lieux sont livrés à une force invisible et mystérieuse. Le paysage ainsi devient vivant, organique. Le végétal se confond avec le minéral et la figure humaine, apparition soudaine, se fait l’écho des mythes.


Ce travail n'a pas encore été montré dans son intégralité mais des extraits ont été présentés dans les expositions suivantes : 

• en paysage (Exposition collective) commissariat Christian Rizzo — ICI-CCN — Montpellier 2018

• Juste avant l'horizon, le paysage (Exposition collective) commissariat Camille Planeix — Galerie d'exposition du Théâtre de Privas 2016

• Paysage, corps : contemplation (Exposition collective) commissariat Christian Rizzo — Lux Scène Nationale — Valence 2015

• Section Hors les Murs du festival Les Boutographies — Galerie Linette Montpellier 2015


 





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